C’est en 2013 que le Cercle Universitaire d’Études Marxistes CUEM, dont l’objectif était d’« approfondir les sujets et les thèmes liés à la pensée de Marx et Engels, à l’histoire et à l’actualité du marxisme en tant qu’ensemble de mouvements politiquement organisés », a lancé son cycle de conférences.
Après huit années de travail, nous devons tirer un premier bilan de notre activité et nous projeter dans l’avenir. Depuis sa fondation, le CUEM a organisé 64 conférences balayant des sujets théoriques, historiques, économiques et sociaux, scientifiques et culturels. Sans pouvoir citer tous les conférenciers, nous rappellerons que la première de nos conférences fut prononcée par notre ami Samir Amin, aujourd’hui disparu et que nous tenons à saluer ici. Un colloque a été organisé sur le thème de : « Renault forteresse ouvrière ou haut lieu de la lutte des classes », avec la participation de militants de la CGT. Dans cette veine de collaboration avec le mouvement syndical, nous avons animé une formation pour nos camarades de la Fédération Nationale des Industries Chimiques FNIC-CGT et invité des syndicalistes à présenter des conférences. Une partie de notre production existe sous forme de brochures qui constituent une collection de 17 ouvrages. Tout au long de ces années, nous avons eu des initiatives communes avec le séminaire Marx XXe puis XXIe siècle : l’esprit et la lettre de la Sorbonne dirigé par notre regretté camarade Jean Salem et aujourd’hui dirigé par notre ami Rémy Herrera.
Tout ce travail a été rendu possible par la volonté du collectif qui anime le CUEM, l’accueil d’un public nombreux en quête d’un lieu de débat ouvert et partant d’un point de vue marxiste, ainsi que des nombreux conférenciers qui nous font part de leurs connaissances et de leurs réflexions. Dans nos remerciements, nous ne saurions oublier nos amis Michel et Alain le Thomas des « films de l’an II » qui nous ont permis de diffuser des documents vidéo de nos conférences ainsi que les Éditions Delga qui dès le début ont été des partenaires actifs de notre activité.
Nous voulons continuer ce travail avec vous tous et l’élargir encore, car nous avons conscience du besoin impérieux qu’ont tous ceux qui veulent changer le monde d’une approche scientifique s’appuyant sur le marxisme pour bâtir un courant révolutionnaire dans son temps, celui que nous estimons être de la remise en cause fondamentale du système d’exploitation capitaliste, condition absolument nécessaire au passage à une société sans exploitation de l’Homme par l’Homme.